LE VITRAIL DU XIXe SIECLE : UNE GRANDE RICHESSE OUBLIEE |
|||
|
UN PATRIMOINE PARTICULIERMENT DEGRADE... |
||
... QUI A DROIT AU MEME RESPECT QUE DES OEUVRES PLUS ANCIENNES La conservation et la restauration de ces verrières, parce qu'elles posent des problèmes spécifiques à leur époque, passent par les mêmes étapes que la restauration d'un vitrail plus ancien. On respecte les mêmes opérations de nettoyage, de conservation des fragments des verres anciens et du plomb : ce dernier, plomb le plus souvent d'origine, fait partie intégrante du vitrail. Il doit être préservé, consolidé : son renouvellement ne doit pas être systématique, mais exécuté seulement en cas de nécessité. Ci contre : Dessertissage partiel des panneaux |
|||
Dans leur église, ces vitraux ont une fonction d'enseignement religieux qu'il nous appartient de restituer : une figure totalement effacée ou lacunaire a perdu tout son sens. Les lacunes peuvent être comblées par des verres neufs et peints. De même, les pièces effacées peuvent être restituées sur un verre neuf, qui sera plaqué sur le verre ancien : la pièce ancienne est conservée comme témoin, en doublage. Au final, seule, la pose d'une verrière de protection pourra enrayer le processus d'altération des peintures Ci contre : Choix de verre de couleur pour restitution des volumes lacunaires. |